L'écrivain Gianfranco Brevetto

Publié le par Chassin Nathalie

Gianfranco Brevetto a choisi de vivre en Toscane. Diplômé en sociologie, il est aujourd’hui journaliste, écrivain, essayiste et traducteur. Auteur prolixe, voici un aperçu de sa bibliographie :
• Opus Reticulatum (Aracne 2010)
• Ghost Track (Aracne, 2009).
• Mosche ! Letteratura, metamorfosi, presentimento (Arachne, 2008)
• La forma delle parole (Aracne, 2007)
• Suerte suprême (Ipermedium, 1998)
• Il ladro di libri (Ipermedium, 1997)

Ouvrages sous sa direction:

Albert Camus, Mediterraneo e conoscenza (Ipermedium 2003)
Georges Brassens, La Mauvaise réputation (Aracne, 2007)
Pour l'éditeur Lavieri a traduit deux ouvrages d’Emmanuel Bove La Coalition (2011) et travaille aujourd’hui à la traduction  du roman Le Pressentiment.
       
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Mot de l'écrivain :

        Mes thèmes de prédilection portent sur l’identité, la construction de l’identité à travers le récit tel que le « je » narratif et la métamorphose de cette identité. Autrement dit, comment construire le moi en littérature ; soit dans le cadre d’une narration du « soi », soit quand les autres nous racontent.
        Une de mes hypothèses est que nous sommes un récit (le nôtre et celui des autres). Dans ce sens le « moi » n’est rien de plus qu’un archétype.
        Notre existence est un effort continu pour maintenir de façon cohérentes au fil du temps ce récit, c’est -à-dire lui donner du sens tout en lui permettant une flexibilité suffisante pour qu’il soit en mesure de changer (se métamorphoser) et d’évoluer. Selon moi, cet équilibre précaire, cette histoire de nous-mêmes, qui joue sur la fragilité de l’homme moderne est un véritable défi que nous devons adapter au jour le jour.
G. Brevetto traduit en partie par N.Chassin.
 
         I temi che maggiormente m’interessano sono quelli dell’identità, della costruzione dell’identità attraverso la narrazione, dell’autonarrazione e della metamorfosi. In poche parole mi piace scoprire come il nostro “sé” si costruisca, sia quando noi narriamo di noi stessi sia quando sono gli altri che ci raccontano.
       Una delle mie ipotesi narrative è quella che noi siamo fatti di “racconti”, il nostro e quello degli altri. Quindi il nostro “sé” non sarebbe altro che un archetipo.
La nostra esistenza appare un continuo sforzo per mantenere questo archetipo coerente nel tempo, cioè dargli un senso, ma,, nello stesso tempo, permettere che questo archetipo sia abbastanza flessibile per potersi modificare ed adattarsi.
         Secondo me è in questo precario equilibrio che si gioca la profonda fragilità dell’uomo contemporaneo, una vera sfida alla quale non resta che adattarci giorno per giorno.
 
G. Brevetto.
Blog:
page Facebook :
https://www.facebook.com/gbrevetto
 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Ecrivains

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